LE BLOG DE FRANCE BURGHELLE REY : " De la musique avant toute chose "
"Si la poésie n'a pas bouleversé notre vie, c'est qu'elle ne
nous est rien. " Andrée Chédid
En un souffle s’efface un reste qui était encore vie je m’incline devant ce rien qui est éternité et force m’est de me taire Suis-je bien en plein désert ou seul dans mon jardin l’hiver plus de feuillage plus d’herbe la nature est infirme Mais je suis...
Pour Lyre en double au François Coppée ( vendredi 18 février 2011 ) Je dédie mon intervention à Andrée Chédid dont j'ai mis en exergue de mon blog la citation connue : " Si la poésie n'a pas bouleversé notre vie, c'est qu'elle ne nous est rien ". La poésie...
" Il faut être deux et que passe un courant pour que la poésie soit." C'est par cette citation de Claude Roy que s'ouvre cet ouvrage de FB Rey qui apparaît au contraire, au départ, comme le fruit d'un méditation lyrique sur la séparation, l'absence, et...
De qui vient la première blessure ? même à l’écart des autres la foudre peut t’atteindre tu allumes des feux sur ta colline Répands des semences pour conjurer le sort j’ai confiance moi aussi en l’invention humaine j’ai pour séduire fait sécher mon lilas...
L’auteur cisèle de courts poèmes comme un sculpteur une statue de marbre jusqu’à ce qu’elle reste figée dans une posture définitive. Dès lors chaque poème, riche de mélancolie, d’images inattendues, de mots nouveaux ou ré inventés, coule comme une eau...
L'aube a comblé ton impatience et t'a offert la pluie comme de l'or bleu dans les trous du chemin et cette envie à la rivière d'entrer dans l'eau jusqu'aux genoux ! Puis tu regardes la roche et sens ton inquiétude un pont à traverser voilà ce qu'il te...
Ce long poème est adressé à " l'autre ", ce double, disparu dans la mort. Les mots sont là pour tenter de conserver le partage en faisant revivre cet autre, aller au-delà du chagrin et survivre soi-même. " ... la nuit de mes mots / qui cherchent ton visage...
Tu as écorché ta terre en y jetant l’ancre contre des arbres de mémoire tu as aussi lancé des flèches sont-elles des armes pour ton désert ? J’aime raconter cette histoire à des poètes qui se cachent derrière le jour présent ils s’accordent du temps Mais...
Comme on prépare un festin on doit faire des promesses et malheur à celui qui n’avoue pas son amour Dans l’espoir d’un regard ! tant de corps fauchés sous des yeux vides mais pour ma part je dirige mes pas Vers la route blanche cherche les indices de...
Petit chantier de poème ***" De qui vient la première blessure ? même à l’écart des hommes la foudre peut t’atteindre tu as beau allumer des feux sur ta colline Et pour conjurer le sort y répandre des semences j’ai confiance moi aussi en l’invention humaine...
Iris entremêlés de nuit et de soleil comme nos mains nos doigts Vous pourrez vous procurer cette anthologie parue au Nouvel athanor au stand 509 du marché de la poésie Place saint Sulpice entre le 27 et le 30 mai. Tes gestes de félin ont fabriqué ces...
Il est en toi mon athanor où se brûle et se consume ce que j'accepte de perdre mais reste cette pierre la preuve de mon amour Avec lui rime maldoror qui est un autre feu où se noient se fondent en un chant un océan les mots des voyants Si tu sais reprendre...
Le tremblement de ta main quand tu m'as tendu la rose des sables Pourquoi émue me suis-je réfugiée sous le lilas ? Pour retrouver sans doute le chant des rondes d'enfants Ton regard bleu qui m'a suivi de loin et la courbe arc-en-ciel de l'adieu de ton...
Tu as déjà eu ton triomphe et moi je ne suis que l'apprenti je tourne le moulin des mots comme l'enfant celui des chansons Mais nous avons le goût commun des fêtes des victoires et des feux d'artifice où naissent nos poèmes tant pis si nous sommes seuls...
Ce qui reste après l’oubli , Alain Duault, Gallimard, 2010 Le troisième volet du triptyque d'Alain Duault mériterait bien que son titre soit éponyme de cet ensemble de près de 400 textes car il énonce un paradoxe que développe l'œuvre toute entière et...
Perdre son temps à réunir des bribes ruines de nids de nous qui sommes oiseaux de cage en cage Je versifie comme au temps des cerises mon nom de Venise Voler chaque saison de souvenirs en souvenirs seul J'interroge ma vie heure après heure déchiré par...
Si la vie est sérieuse je ne le suis pas n’ai pas peur de la mort crains seulement mes mots Et ceux des autres qui grincent qui rient blasphèmes dont je ne peux être capable Mais arriverderci dis-je quand même à ma chapelle d’enfance pour sa mantille...
Note critique de Gérard Paris dans le n° 8 de la revue Littérales, 2011 pour Lyre en double : " Recolle enfin la mosaïque de tes syllabes en miettes Emotion en tesselles Morceaux devenus phrases Ta beauté renaîtra " Avec trois illustrations rappelant...
Sur le thème " Elle est un autre " de 6 textes poétiques et 4 notes critiques. Tu me révèles à moi-même Tu me reflètes dit le Phénix Tu es le bain où je me plonge image de toi en négatif Mes lignes inventent lumière et nuit image de toi en positif Tu...
Je suis perdu je m'égare ne sais plus où j'habite il faut ouvrir un lieu avec la clef des songes c'est le début d'une autre vie Quand tu inventes l'appel comme une énigme comme si tu étais le premier mais déjà tu veux transmettre ce message Effort fait...
Lettre à Guy Rouquet Fondateur de l'Atelier imaginaire et du prix Max-pol Fouchet Peut-être suis-je née à la poésie à dix ans, une nuit de neige, dans le café de mon village de Bourgogne. C'était mon premier film sur un écran nomade et je vis pour la...
Dans le silence des mots, Joëlle Gardes, éditions de l’Amandier, 2008 Le titre du recueil est l’expression exacte du paradoxe entretenu tout le long du recueil comme un véritable fil conducteur. Dès le poème liminaire se font ainsi face l'animé et l'inanimé,...
Le Coin de table ( janvier 2012 ) Dans la croisée des mots averses violettes d'avril puis l'été héritier confiant dans le soleil qui dénombre ses fruits Reste cette obscure absence loin de ma ville blanche qui met la fièvre au sang et fait s'aimer les...
En un souffle s’efface un reste qui était encore vie je m’incline devant ce rien qui est éternité et force m’est de me taire Suis-je bien en plein désert ou seul dans mon jardin l’hiver plus de feuillage plus d’herbe la nature est infirme Mais je suis...
Terra nostra telle mare nostrum le pôle est ma limite comme pour toi les fonds marins ma peur de l'eau te regarde nager O lumière froide j'évoque la norvège ce jour d'hiver ne revient pas mais il reste la couleur ce bleu ce jaune que j'aimerais peindre...